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 Mon projet de diplôme

 DMA illu à Estienne

Ou : comment on fait une BD
Partie 2 - La réalisation concrète 

Une fois tous les paramètres définis, les oraux passées, et les détails pensés, il faut encore dessiner les planches. 

Cet article est plus technique que le premier, j'explique en détail mon processus pour faire mes planches, puis le nettoyage sur photoshop et la mise en page sur InDesign, jusqu'à l'impression! 

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6 - Les étapes de  réalisation

Alors c’est bien sympa tout ça, on a un truc à peu près défini, mais pour dessiner, par où on commence ? Par le storyboard, ou un découpage (on a tous un peu des noms différents!). C'est un premier dessin, pour ma part TRES brouillon de l'histoire, qui permet de savoir comment raconter les choses, en combien de pages etc. Je l'ai commencé pendant le mois d'août et je l'ai fini vers octobre (je crois)

Découpage rough 1 (glissé(e)s).jpg
Découpage rough 1 (glissé(e)s) 1.jpg

Mes premières planches de storyboard, très très brouillonnes !

Découpage rough 1 (glissé(e)s) 2.jpg

D'autres planches, en digital. Celles là sont un petit (tout petit) peu plus propres.

J’ai imprimé cette toute première version de ma BD, et à partir de ça j’ai commencé les planches. J'ai utilisé le premier chapitre pour faire des tests avec  ma première technique (tout au crayon), j'ai encore un peu tâtonné sur le deuxième, qui était au feutre, et c’est au troisième que j’ai commencé à avoir mes vraies planches finales. J’ai donc dessiné les chapitres 3, 4, 5 et 6, environs entre Décembre et Avril, en faisant parfois un chapitre en quelques semaines, et parfois, le même nombre de pages en plusieurs mois, selon la charge de travail qu’on avait dans les autres cours, les vacances etc.

 

Une fois le premier jet fini, j’ai du reprendre toutes les pages du début que j’avais fais au crayon, ou qui étaient un peu bancale - c’est à dire une trentaine. C’était plus rapide parce que j’avais plus qu’à les repasser à la table lumineuse, j’avais déjà une base.

Faites défiler pour voir l'évolution du style graphique, passez la souris sur les images pour lire les descriptions.

Plusieurs versions de deux planches

Au fur et à mesure, je scannais et je nettoyais les planches, et je les importais dans mon fichier InDesign. Ca m’aidait à voir mon avancement, et ça m’évitait de passer beaucoup de temps d’un coup à tout nettoyer et importer dans mon fichier mis en page.

 

Une fois le dessin fini, j’ai corrigé toutes les planches dans l’ordre. En plus de nettoyer les traits de crayon indésirables, j’ai aussi changé la taille des marges entre les cases (au début je faisais 5mm, et j’ai finis avec 4mm), corrigé mes erreurs de proportions, et j’ai modifié quelques personnages pour qu’on les distingue mieux entre eux.

Une fois le dessin fini, propre et corrigé, j’ai importé tous les fichiers Photoshop (un fichier = une planche simple, pas une double page) sur mon Ipad. J’ai fais la couleur dessus, c’est plus précis et il y avait une brosse « grain » avec laquelle je faisais mes dégradés. Comme c’est hyper portable, je pouvais coloriser des planches dans le Transilien en allant à l’école et en revenant chez moi. Pour les couleurs, je les ai toutes définies avant, en me basant sur des photos ou des palettes trouvées sur le site coolors.com. J’ai essayé de faire en sorte qu’elles se suivent harmonieusement et représentent différentes ambiances!

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Pour chaque étape (dessin et colorisation) j'avais un petit papier comme ça collé derrière mon ordinateur, qui me permettait de voir où j'en étais. 

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Mon paquet de planches originales. Ça en fait du papier !

7 - Une planche, du début à la fin

Le dessin sur papier

D’abord, je me base sur mon storyboard brouillon. Dessus, j’ai les infos principales: comment je veux découper mes cases où je mets mes personnages, est ce qu’il y a un décor, des fonds perdus...

Je prends une nouvelle feuille et je dessine un cadre à 5mm de la feuille pour avoir un fond perdu qui permet que tous mes dessins remplissent entièrement les cases. Je découpe ensuite grossièrement ma page en cases, je place d’abord légèrement les éléments puis je les détaille. Une fois que tous mes croquis sont faits, je trace les contours de mes cases proprement, en mesurant bien 4mm entre chaque. Puis je fais le dessin au feutre, en utilisant des feutres/pinceaux (le Pitt SB de Faber Castell), des stylos de 0.1cm, des feutres pinceaux plus usés pour avoir de la texture, et des poscas. Une fois le dessin au trait fini, je gomme mon croquis en laissant uniquement le tracé des cases, et j’ajoute mes valeurs au crayon gris et crayon de couleur noir.

Je note le numéro de la page derrière, puis je scanne en 300dpi, en JPEG noir et blanc. 

Pro-tip: les formats sur photoshop

- J'ai un format de fichier prédéfini sur Ps au nom de « page simple dans les pas du fils ». C’est la taille du cadre dans lequel j’importerais ma planche sur ma page InDesign: donc pas de marge sur les côtés, le dessin va jusqu’au bord du fichier. 

- Pour les planches doubles et les pages simples à fond perdu, j’ai encore deux autres formats prédéfinis distincts, parce que pour le coup ça doit faire la taille de ma page, marges comprises. Je place mes marges avec des repères (pour créer des repères, affichez les règles: Cmd + R sur mac, puis cliquez sur une des règles, en haut ou en bas, et faites glissez la souri vers votre document, un trait apparaitra, vous pouvez le placer n’importe où et être précis grâce à la graduation).

formats ps.jpeg

Le panneau de formats prédéfinis. Pour en créer un nouveau, il faut cliquer sur l'icône en haut à droite (à coté du nom du format, ici c'est "double dlpdf")

Nettoyage de la planche sur photoshop

- Je copie colle ma planche dans mon format. Je fais Cmd + T pour transformer l’image et l’adapter au format du fichier.

- D’abord, je règle les niveaux pour avoir des noirs plus profonds et plus de contraste (en bas du panneau calque, 4ème icône ne partant de la gauche => niveau. Je bouge légèrement les curseurs vers la droite). Puis je gomme les traces de crayons et les défauts du scanner. Je corrige ce que j’ai à corriger. Si j’ai besoin d’effacer par exemple un de mes traits de marge qui traverse mon dessin, j’utilise l’outil correcteur localisé (raccourcis clavier: J), et pour avoir un trait bien droit je laisse la touche MAJ appuyée en traçant mon trait. L’outil correcteur localisé est un peu magique, il efface les « anomalies » détectées en remplaçant avec ce qui se trouve autour. C’est un peu dur à expliquer, il faut essayer soi même!

- Une fois que tout est clean, je passe le calque sur lequel est le dessin en mode produit (dans le panneau calque, le deuxième menu déroulant en parant du haut => produit). Le mode produit permet de rendre les noirs opaques et les blancs transparents (les gris sont plus ou moins opaques selon leur valeur).

- Je mets une couleur colorée mais neutre en arrière plan, sur le calque en dessous.

- Puis je créé un troisième calque au-dessus de tout ça, sur lequel je place des repères à l’endroit où j’ai tracé mes cases au crayon (si ce n’est pas net, je m’aide des graduations pour les éloigner de 4mm). Une fois qu’ils sont tous placés, j’active le magnétisme (Affichage => magnétisme) puis je prend l’outil sélection rectangulaire (m) Pour sélectionner mes marges délimitées par les repères. Grâce au magnétisme, l’outil sélection se colle à mes repères et je suis plus précise plus facilement. Avec l’outil pot de peinture (g) je remplis mes marges en blanc. Une fois que tout ça est fini, j’enregistre mon fichier en .psd dans un dossier dédié.

La colorisation sur procreate

Cette étape est la plus simple, c'est juste du coloriage! j'importe la planche propre sur mon ipad pour la coloriser sous procreate. J'utilise les outils verrouillages alpha et masque d'écrêtage pour ne colorer que des zones précises, et deux brosses (sharp render et soft brush grain) d'un pack que j'ai téléchargé gratuitement (dispo en cliquant ici)

La mise en page sur InDesign

- J’ouvre ensuite mon fichier InDesign dédié. Pour m’éviter de devoir recadrer mes planches à chaque fois, je copie-colle les planches déjà importées et mises au bon format, je les place dans ma nouvelle page, je clique dessus, puis je fais Cmd + D (ou fichier => importer) pour sélectionner ma planche et l’importer à la place de celle déjà dans mon cadre. Je pense que je pourrais gagner encore plus de temps en utilisant les gabarits mais pour l’instant j’ai pas trop cherché…

format INDD.jpeg

Pro Tip: Création du document InDesign

- Pour changer le format d’un fichier InDesign, il faut aller Fichier => format de document, et indiquer la longueur et la largeur d’UNE page, donc du livre fermé. 

- On coche la case « page en vis à vis » pour avoir des pages côté à côte (le format du livre ouvert, donc).

- On peut aussi indiquer le nombre de pages, et mettre un « fond perdu », c’est une espèce de « gouttière » tout autour de la page (en général 5 millimètres). Le fond perdu est utile dans le cas où on a des images qui vont jusqu’au bord de la page (on appelle ça une image « à fond perdu »). Dans ce cas, on fait en sorte que l’image arrive jusqu’à la ligne de fond perdu, pour qu’elle soit un peu plus grande que le format final. Une fois le livre imprimé, cette marge est coupée. Le fond perdu permet juste de faire en sorte qu’il n’y ai pas de blanc au bord de la page, même en cas d’erreur de découpe!

- Il faut aussi prévoir les marges tout autour de l’image ou de la planche de BD. Pour modifier le placement des marges, il faut ouvrir le panneau pages (Fenêtre => pages)  et cliquer sur les deux rectangles à côté de l’inscription « A-Gabarit ». C’est en fait le gabarit qui est utilisé pour toutes les pages que l’on créé (on peut faire plusieurs gabarits, mais je vais pas ne parler maintenant). Une fois qu’on est sur les deux pages gabarits, on va dans l’onglet Pages => Marges et colonnes, et là on peut rentrer les valeurs de nos marges: blanc de tête, blanc et pied, grand fond et petit fond.

 - J'intègre aussi une pagination, en allant sur le gabarit qui correspond à mes pages. Je déroule le menu Texte => insérer un caractère spécial => marques => numéro de page active

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- Je commence par écrire mon texte dans des blocs de texte qui correspondent chacun à une bulle, et je les place sur ma planche.

- J’utilise les styles de caractère ou de paragraphe (fenêtre => styles => styles de caractère. Sélectionnez un texte écrit dans la police et le corps que vous voulez, puis cliquez sur l’icône de feuille plié, en bas du panneau styles de caractères, deuxième icône en partant de la droite. Un nouveau style de texte et créé. A chaque fois que vous écrivez un texte, si vous le sélectionnez et que vous cliquez sur ce style, les mêmes paramètres s’appliqueront. Vous pouvez modifier le style en double cliquant dessus ) pour écrire toutes mes bulles. Comme ça, si j’ai besoin de modifier la taille de tous les textes, je n’ai qu’à modifier le style de texte dans lequel ils sont écrits et tout est mis à jour, au lieu de devoir le faire bulle par bulle sur 150 pages! 

- Une fois tous mes textes placés, je fais clic droit sur ma planche => modifier l’original. Le fichier psd correspondant s’ouvre. Sur InDesign, je refais clic droit sur mon image => verrouiller. Je créé ensuite un rectangle vide de la taille de mon cadre, puis je sélectionne ce cadre et le texte, avant de les coller sur mon fichier psd. Le cadre permet que ce que j'ai importé ai les mêmes proportions que ma planche, je n'ai plus qu'à redimensionner ça pour que le texte soit au même endroit par rapport à l'image que sur mon fichier InDesign. Je dessine les bulles sur un calque sous le texte, puis je masque le calque de texte et j’enregistre le fichier psd (avec uniquement les bulles, du coup). Normalement, le fichier s’actualise aussi sur InDesign automatiquement, sinon je fais Fenêtre => Lien et je double clic sur le point d’exclamation à côté du fichier que je viens de modifier. Cette façon de faire me permet de dessiner les bulles par dessus l'image et sous le texte, et d'avoir ces trois éléments séparés les uns des autres sur InDesign, pour pouvoir les bouger indépendamment. 

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A gauche: uniquement les blocs de texte

A droite: mes images et par dessus, mes bulles dans un bloc séparé.

8 - La recherche d'imprimeur / l'impression

Probablement l'étape qui me mettait le plus la pression, et où j'ai eu le plus du mal à trouver ce que je voulais! 

Je voulais vraiment une couverture cartonnée (très rigide, pas juste une couverture souple bien épaisse) mais la plupart des imprimeurs ne le font par sur des petits tirages (moins d'une centaine), ou alors avec un supplément de plus de 100€. Je voulais aussi un vernis sélectif, et c'était le même problème !

Voilà, à titre indicatifs, quelques imprimeurs que j'ai contacté, et le prix qu'ils m'ont donné.

RPS imprimerie

(à St Gratien, dans le 95)

- Format: 21x28cm (personnalisable)

- Nombre d'exemplaires : 3

- Type de reliure : dos carré collé

- Couverture : Souple 300g

- Pelliculage couverture : mat

- Nombre de pages intérieures: 148 pages

- Papier intérieur : papier offset olin regular, 130g

- Pages de garde : 8 pages, quadrichromie verso

- Vernis sélectif sur petit tirages : oui

Sans vernis sélectif : 98€ HT

Avec vernis sélectif : 168€ HT

- Variante Couverture : contre collé rembordé sur carton 15/10ème

Sans vernis sélectif : 328€ HT

Avec vernis sélectif : 405€ HT

Colorix

(Imprimeur en ligne, basé en Bulgarie)

- Format: 21x28cm (personnalisable)

- Nombre d'exemplaires : 3

- Type de reliure : dos carré collé

- Couverture : Souple 300g

- Pelliculage couverture : mat

- Nombre de pages intérieures: 148 pages

- Papier intérieur : 130g mat couché

- Pages de garde : 8 pages sur papier couché mat 150g

- Vernis sélectif sur petit tirages : non

261€ HT

- Variante Couverture : contre collé sur carton 2,4mm

298€ HT

Imprimerie clip

(imprimeur "luxe" basé à Marseille)

- Format: 21x29,7cm

- Nombre d'exemplaires : minimum 10

- Type de reliure : dos carré collé luxe

- Couverture : rembordée 3mm

- Pelliculage couverture : mat

- Nombre de pages intérieures: 152 pages

- Papier intérieur : 135g satin

- Pages de garde :  non

- Vernis sélectif sur petit tirages : oui, forfait de 100€

700€ HT

Imprimerie Launay

(Imprimeur à Paris, métro Jussieu)

- Format: 21x28cm (personnalisable)

- Nombre d'exemplaires : 3

- Type de reliure : dos carré collé

- Couverture : Souple 300g

- Pelliculage couverture : non spécifié

- Nombre de pages intérieures: 152 pages

- Papier intérieur : 120g

- Pages de garde :  non spécifié

- Vernis sélectif sur petit tirages : non

247€ TTC

C'est l'imprimeur chez lequel beaucoup d'étudiants font réaliser leurs projets de diplôme, on peut prendre rdv pour leur expliquer notre projet, ils ont aussi un mur recouvert d'échantillons de papiers. Ils font de la découpe laser.

Pixart Printing

(Imprimeur en ligne)

- Format: 21x28cm (personnalisable)

- Nombre d'exemplaires : 3

- Type de reliure : dos carré collé

- Couverture : Souple 300g

- Pelliculage couverture : mat

- Nombre de pages intérieures: 168 pages

- Papier intérieur : 130g

- Pages de garde :  non

- Vernis sélectif sur petit tirages : non

à partir de 88,18€ TTC

(pour une livraison dans 10 jours. Livraison en 3 jours = 125,45€, 4 jours = 110,25€, 5 jours = 95,24€)

Variante 1

- Format : 21x29,7cm (non personnalisable)

- Vernis sélectif 3D : oui 

 

à partir de 74,07€ TTC

 

Variante 2

- Format : 21x29,7cm (non personnalisable)

- Reliure: Dos cousu

- Couverture : Papier cartonné avec dos carré

- Nombre d'exemplaires minimum : 200

 

à partir de 4 657,62€ TTC

Pumbo

(Imprimeur en ligne basé à Cannes)

- Format: 21x28cm (personnalisable)

- Nombre d'exemplaires : 3

- Type de reliure : dos carré collé

- Couverture : cartonnée

- Pelliculage couverture : mat

- Nombre de pages intérieures: 162 pages

- Papier intérieur : 170g satiné blanc

- Pages de garde :  non

- Vernis sélectif sur petit tirages : non

29,19€ TTC par exemplaire

+ frais de port 10€ pour 2 exemplaires

J'étais passée par Pumbo pour imprimer mon rapport de stage, parce que c'était le seul à proposer des prix si bas avec des couvertures cartonnées. Le rapport de stage était un petit livre avec couverture souple, mais l'impression était plutôt bonne, les couleurs fidèles et lumineuses. Il y avait des erreurs au niveau de la coupe (1mm de papier en trop, on voit les traits de coupe sur les coins de la couverture) et le dos du livre avait une petite pliure. Malgré ça, je trouvais que pour le prix, ça tenait largement la route, et j'ai décidé d'imprimer mon diplôme chez eux! Deux avec couvertures rigides pour moi et les auteurs du roman, et un avec couv souple pour l'école.

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Mon rapport de stage. Sur la deuxième photo, on voit que la quatrième de couv est un peu abimée en haut.

Le diplôme a mis 7/8 jours ouvrés à arriver, et il était bien emballé dans du papier bulle, donc par d'impacts sur les coins ! C'est une bonne couverture rembordée bien rigide avec un dos carré collé/cousu je crois bien! donc des finitions carrément correctes pour le prix! J'ai cherché des défauts, et j'ai remarqué que le mort (le creux à coté de le tranche) avait quelques marques de pliures, et sur l'un de mes deux exemplaires, il y a un trait bleu sur la toute première page blanche, et une légère déchirure du papier sur l'intérieur de la quatrième de couv, vers la reliure. Mais rien qui crève les yeux ou qui gâche l'esthétique, ou les planches !

Cliquez sur les flèches pour faire défiler les photos.

Si vous voulez le même rendu avec Pumbo.fr, il faut donc commander un livre relié avec couverture mat, et un papier intérieur satiné 170g (j'avais peur qu'il soit trop brillant mais pas du tout, il est lisse et presque mat!

Et voilà, c'est la fin de mon making of de diplôme! J'espère qu'ils pourra être utile à certains, et qu'il vous apprendre au moins quelques trucs :) Et pour moi, ce sera une bonne capsule temporelle à revisiter quand je voudrais me souvenir d'à quel point j'ai galéré pendant toute ma deuxième année de DMA !

Merci à tout ceux qui auront lu jusque là! 

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